Netanyahu, l’histoire et le Mufti, ou comment clôre un débat sur le criminel mufti
Les récentes déclarations du premier ministre israélien Benyamin Netanyahu ont eu le mérite de montrer qu’il importait plus, aux yeux d’une certaine intelligentsia, de laver le mouvement nationaliste-religieux palestinien de tout soupçon pro-nazi, plutôt que de faire preuve, avec constance et déontologie de rigueur en matière historique.
L’hystérie médiatique suite aux propos de Benyamin Netanyahu aurait dû en réalité porter sur l’islamisation du Tombeau de Rachel en mosquée « Bilal ibn Rabah », premier muezzin et enterré à… Damas.
Qui plus est, Abu Mazen, négationniste notoire qui n’a jamais renié les « thèses » abjectes, conspirationnistes et délirantes de son « doctorat » est reçu à Paris comme « président de la Palestine » alors qu’il siège, non-élu, par simple complaisance occidentale pour maintenir la fiction du partenaire pour la paix. Mais passons. Il faudrait des dizaines de pages pour rappeler toutes les contre-vérités diffusées par les médias sous couvert d’histoire.
Revenons aux propos de Benyamin Netanyahu. Il souhaite affirmer que le mufti de Jerusalem a eu un rôle instrumentale dans le passage à la solution finale. Selon lui, Hitler voulait expulser les Juifs, le Mufti lui a fait changer d’avis en choisissant la crémation. Netanyahu n’est pas historien. Pas plus qu’Obama lorsque ce dernier parlait de la contribution musulmane « historique » à l’histoire américaine. S’agit-il d’un révisionnisme pratiqué par le premier ministre d’Israel à des fins politiques ? Ou, au contraire, doit-on y voir une certaine audace à rappeler l’origine de la violence meurtrière qui frappe Israel ?
Deux faits lui sont opposés : l’antériorité des déclarations du Führer concernant l’anéantissement des Juifs d’Europe et les exactions des Einsatzgruppen déjà actifs avant la rencontre du 28 novembre 1941 entre le Mufti et le Führer. L’argument est simple : le « Palestinien » ne peut pas avoir eu un rôle dans la Shoah parce qu’elle était déjà en place, et décidée bien avant. Il n’aurait eu donc aucune influence sur l’histoire, et Netanyahu ne ferait que répandre une thèse de « l’extrême-droite israélienne ». (Pour simple remarque, lorsqu’un dirigeant palestinien appelle au meurtre de Juifs – ce que Netanyahu n’a jamais fait à l’égard des Arabes – est-il qualifié de membre de l’extrême-droite ? – Tout cela pour rappeler que la presse agite des chiffons rouges, des blâmes et des satisfecits qui n’ont rien à voir avec l’honnêteté intellectuelle requise).
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