Où on apprend que l'idole Stéphane Hessel n'est pas juif, qu'il n'a jamais rédigé la Déclaration des Droits de l'Homme, qu'il a connu une détention particulièrement "protégée"...
Je remets en ligne ce texte très argumenté où on apprend que Hessel n'est pas juif, qu'il n'a jamais été un rédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme , qu'il a connu une détention particulièrement "protégée" :
lire la réponse complète de Bernice Dubois
[...] Monsieur Hessel n’est victime que de ses propres mensonges.
Il aurait voulu se faire passer pour un juif victime des Nazis. (Pourquoi ? mystère !) Il n’est juif que selon la définition hitlérienne du judaïsme (ses grands-parents paternels sont convertis au protestantisme et du côté maternel, aucune trace de judéité). .
Il fut interné, pour moins d’un an, comme résistant (déporté politique), ce qui est tout à son honneur, mais nullement comme Juif (déporté racial), sans quoi il ne s’en serait pas tiré à si bon compte.
Dans ses mémoires (Danse avec le siècle, Paris, 1997, p. 90), il reconnaît avoir été, dans le camp de Rottleberode, « pris en sympathie par les deux Prominenten de ce petit camp, le Kapo Walter et le Schreiber Ulbricht ».
Et l’ancien déporté politique Hessel ajoute : « Ils me font porter pâle et travailler auprès d’eux. Je profite des privilèges que ces déportés expérimentés ont acquis pour eux et pour leurs protégés : meilleure nourriture, un peu plus de place dans les châlits. Je dois ces faveurs à ma pratique de la langue allemande (…). Et, grâce à eux, je m’initie au fonctionnement administratif du camp. Ces tâches gestionnaires (…), les SS les ont confiées aux détenus ».
Allez-vous dénoncer ces propos de Stéphane Hessel lui-même comme « inadmissibles » ou « scandaleux » ?
Mais connaissez-vous l’existence des Prominenten et leurs fonctions dans les camps nazis ?
Il a voulu, après la mort de René Cassin mais jamais auparavant, se faire passer pour « l’un des rédacteurs » de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme (1948).
Le problème est qu'il n’a nullement contribué à la réaction de la Déclaration, contrairement à ce qu’il affirme çà et là*.
Vous citez dans votre article du Nouvel Obs, portant sur le film documentaire qui lui est consacré (France 5) : « J’ai 30 ans, me voici à New York. Je m’engage dans ce nouveau combat. Je participe à la rédaction de la Déclaration des droits de l’homme » (« Frère des hommes », TéléObs, 6-12 novembre 2010, p. 18).
Dans une interview publiée en décembre 2008 par le Centre d’Actualités de l’ONU (c’est l’un de mes centres d’intérêt depuis une trentaine d’années), il avoue la vérité car, là au moins, devant ses pairs, il ne peut pas faire autrement : « Je n’ai pas rédigé la Déclaration* ».
Voilà qui est clair et net.Lire également une autre lettre de Primo datée de 2008 à Stéphane Hessel
Je vous livre donc ci-dessous les propos qu’il a tenus, publiés le 10 décembre 2008 sur le site de l’ONU, pour information. Lire sur le site de l'ONU
En espérant que vous aurez l’honnêteté d’en tenir compte.
Car, malgré cet aveu dénué d’ambiguïté, l’ancien diplomate continue d’être célébré dans les médias comme « l’un des rédacteurs » de la Déclaration universelle de 1948. Et vous suivez le mouvement.
Il est vrai que dans la plupart des médias, en France, on a pris l’habitude d’affirmer tout et n’importe quoi, sans le moindre souci d’objectivité.
Comme si la vérification et le recoupement des sources n’avaient aucune importance. [...]
et l'analyse de Jean-Pierre Bensimon : Objectif-info le 14 novembre 2010
La réponse sereine de Bernice Dubois à Catherine David a quelque chose d'impitoyable pour le journalisme contrefacteur car Bernice appuie sur des preuves référencées toutes ses affirmations qui démentent l' écheveau de falsifications présentes dans "Sakineh et Hessel, même combat". Qu'il doit être douloureux de se trouver nez à nez avec ses manquement professionnels !