Forte opposition au plan de Lieberman
Lieberman plan flawed, Yaron London
Lieberman a raison de dire qu'il vaut mieux le moins possible de citoyens appartenant à une minorité dans un état-nation. Cette aspiration à la réalité qui a conduit la mise en place de frontières en Europe ne s'applique pas à Israël, car les circonstances ne sont pas les mêmes : des vainqueurs peuvent imposer leur volonté à la partie vaincue mais cela est beaucoup plus difficile à atteindre par des négociations libres.
Rendons justice à Lieberman : il ne propose pas l'expulsion de personnes de leurs maisons et de leurs terres. Le terme "transfert" utilisé par ses détracteurs n'a absolument rien à voir avec son initiative. Il propose de tracer la frontière de façon à ce que beaucoup d'Arabes israéliens se retrouvent dans l'Etat palestinien.
Les portes-paroles arabes sont outrés par cette idée, pourtant ils ont beaucoup de difficultés à expliquer ce qui les dérange. Ils ne veulent pas renoncer à leur statut d'Israéliens [ndt très favorable] mais en même temps clament que cette identité leur a été imposée. Que doit-on comprendre de ces arguments irrecevables ?
Ce qui est vraiment important c'est qu'1,3 million de citoyens israéliens qui constituent environ 1/5 de la population du pays sont fortement opposés à la proposition de Lieberman et que cette proposition ne peut se faire sans leur accord. adapté de l'anglais par danilette
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