"Je n'ai pas rédigé la Déclaration", a déclaré Stéphane Hessel sur le site de l'ONU

Stéphane Hessel.
10 décembre 2008 – Le Français Stéphane Hessel, aujourd'hui âgé de 91 ans, a été le témoin de la rédaction et de l'adoption il y a 60 ans de la Déclaration universelle des droits de l'homme, une « période exceptionnelle », raconte-t-il dans un entretien au Centre d'actualités de l'ONU.
Né à Berlin en 1917, fils de l'écrivain Franz Hessel et d'Helen Grund, il est entré au ministère français des affaires étrangères à la fin de la Seconde guerre mondiale. « J'étais un diplomate français frais émoulu du dernier concours. J'avais été reçu le 15 octobre 1945 et je suis arrivé à New York en février 1946. J'ai fait la connaissance d'Henri Laugier, qui était alors Secrétaire général adjoint des Nations Unies. Il m'a pris comme directeur de cabinet. Avec lui, il y avait John Peters Humphrey, directeur de la Division des droits de l'homme au Secrétariat des Nations Unies. J'étais en contact permanent avec l'équipe qui a rédigé la Déclaration, dont l'Américaine Eleanor Roosevelt et le Français René Cassin », se souvient-il. « Au cours des trois années, 1946, 1947, 1948, il y a eu une série de réunions, certaines faciles et d'autres plus difficiles. J'assistais aux séances et j'écoutais ce qu'on disait mais je n'ai pas rédigé la Déclaration. J'ai été témoin de cette période exceptionnelle », ajoute-t-il.
Selon lui, « la Déclaration témoigne de l'audace de cette époque. René Cassin a eu le culot de l'appeler universelle alors qu'on l'a fait à 18 et qu'elle a été adoptée par 48 pays. Toutefois, elle a le droit d'être qualifiée d'universelle car elle a été rédigée avec grand soin. » Il rappelle que la composition de la commission chargée de la rédaction était très ouverte, avec des représentants de près de vingt pays, dont la Chine, l'Union soviétique, le Royaume Uni, l'Egypte, l'Inde, l'Iran, le Liban, le Panama, le Chili, etc... « On ne peut pas dire que cela soit un texte occidental. Les 30 articles sont bien rédigés. Certes on retrouve des termes utilisés dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 et le Déclaration d'indépendance des Etats-Unis. Mais il est injuste de dire que ce texte a été imposé par les Occidentaux. Quand il a été contesté, il l'a été par des gouvernements autoritaires et non pas par les peuples eux-mêmes », souligne-t-il.
La Déclaration universelle des droits de l'homme, qui énonce les droits fondamentaux de l'individu, a été adoptée le 10 décembre 1948 à Paris par 48 votes pour, zéro contre et 8 abstentions.
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L'INDIGNE INDIGNE, par le rabbin Haïm Harboun | | | |
Goldnadel dédie son ouvrage à René Cassin « véritable rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme », histoire de rappeler que malgré tout ce qui a pu être dit et écrit, Stéphane Hessel n’est en rien co-rédacteur de ladite Déclaration.
Le mensonge par omission sur la supposée judéité de Stéphane est également bien mis en évidence. Gilles-William Goldnadel rappelle à juste titre que dans certains milieux intellectuels français comme de la société occidentale post-chrétienne toujours aussi doloriste, la figure christique du Juif de gauche souffrant relève de l’onction extrême. Alors, quand on lit, noir sur blanc, page 25 de l’opuscule hesselien : « Stéphane Hessel est né à Berlin, d’un père juif écrivain et d’une mère peintre, mélomane, Helen Grund, écrivaine elle-même », on reste estomaqué par tant d’outrecuidance. Hessel et ses éditeurs prennent vraiment leurs lecteurs pour des naïfs. En fait, nous précise G-W Goldnadel, la famille du grand-père paternel d’Hessel était déjà convertie au luthérianisme depuis une génération. Quant à Helen Grund, loin d’être juive, elle était la fille d’un banquier prussien protestant et antisémite. |