Le choix de l'Occident, par Léon Rozenbaum
Seulement, avec un tel programme, « ses ailes de géant l’empêchent de marcher». Trop souvent le peuple d’Israël qui est probablement le seul à ne pas s’être construit autour d’un projet de puissance, se refuse à lui-même les précautions collectives élémentaires auxquelles aucun autre peuple n’aurait jamais accepté de renoncer.
Après dix-neuf siècles d'attente et de prières, les Juifs se sont vu reconnaître par le traité de San Remo en 1923, dans le cadre de la Société des Nations, après la Première Guerre mondiale et la chute de l'Empire Ottoman, le droit de se rétablir dans le berceau de leur civilisation. Pourtant, dès les années suivantes, les dirigeants sionistes ont accepté, par un péché d'optimisme "pour la paix", le partage inégal de l'Eretz Israel du mandat britannique (que les non-juifs appellent « Palestine ») : les 3/5 pour les Arabes (la Jordanie actuelle) et les 2/5 pour les Juifs. la suite