Le pacte du Vatican avec l'Islam, Giulio Meotti
En exclusivité pour YnetNews : Un journaliste italien [non-juif] analyse la soumission du Vatican à l'islam politique.
Texte original anglais sur le site Israel News, 02 octobre 2011.
Traduction française : Menahem Macina
Cinq années ont passé depuis sa « leçon » controversée sur l'Islam à l'Université allemande de Regensbourg. Le 12 septembre 2006, Joseph Ratzinger [Benoît XVI], avait affirmé que le dieu des musulmans était à la fois transcendant et déraisonnable et il avait sévèrement condamné le djihad et l'usage de la violence au nom du Coran. C'est le seul événement public au cours duquel un Pape a dit la vérité sur quelques aspects de la religion islamique.
Benoît XVI s'est posé en acteur central de l'ère post 11-Septembre. Son discours contre le lien entre religion et violence, caractéristique de l'islam d'aujourd'hui, n'était ni une erreur, ni un faux pas, malgré ce qu'ont alors affirmé quelques observateurs. C'était, au contraire, une vigoureuse attaque contre certains aspects du fanatisme islamique.
La réaction au discours du pape fut un spectacle familier : menaces, émeutes et violence. Depuis les dirigeants religieux de la majorité des pays musulmans jusqu'au New York Times, tous exigèrent du pape qu'il s'excuse. Dans les régions [à minorités] palestiniennes, des églises furent attaquées et des chrétiens pris pour cibles. Dans la capitale somalienne, Mogadiscio, une religieuse italienne fut exécutée. En Iraq, Amer Iskander, un prêtre orthodoxe, fut décapité et amputé des bras.
Dans les milieux islamiques, Ratzinger fut dépeint comme Dracula. Il fut l'objet de plusieurs menaces de mort : « Abattez-le ! », « porc serviteur de la croix », « odieux malfaisant », « qu'Allah le maudisse ! », « vampire suceur de sang », et ainsi de suite. Le plus haut représentant islamique de Turquie, Ali Bardakoglu, déclara que le discours de Ratzinger était rempli d'hostilité et de haine ». L'organisation des Frères Musulmans en Egypte promit des « réactions pires que celles qu'avaient déclenchées les caricatures danoises ».
L'Ayatollah suprême de l'Iran, Ali Khameini, accusa le Pape de faire partie de la « conspiration des Croisés ». Mis sous pression et dans le but de faire cesser toute future violence, le pape présenta ses excuses. LIRE LA SUITE