Sabra et Chatila, 30 ans après...

Publié le par danilette

La guerre civile libanaise a fait entre 150 000 et 200 000 morts sans compter les disparus et le monde n'a retenu que le massacre de Sabra et Chatila commis par des Phalangistes chrétiens pour se venger de l'assassinat de Bachir Gemayel et aussi des précédents massacres de Chrétiens commis par les Palestiniens. Rappelons que pas un seul soldat israélien (réservistes pour la plupart) n'a eu sur les mains une goutte du sang de ce massacre. Trente ans après, la désinformation et les accusations contre Israël continuent, il suffit de lire les articles des media sur le sujet. 

"La commission d'enquête du juge Kahane s'est posé la question de la responsabilité de l'État d'Israël. Il est certain, souligne-t-elle, qu'aucune responsabilité directe ne saurait être invoquée. " Nous n'avons aucun doute sur le fait qu'il n'y a pas eu de complot ni de conspiration entre qui que ce soit de la direction civile d'Israël, ou de la direction de Tsahal, et les Phalangistes. La décision de laisser les Phalangiste entrer dans les camps avait pour but d'éviter de nouvelles victimes israéliennes dans cette guerre ; de répondre aux pressions de l'opinion publique israélienne, qui reprochait aux Phalangistes de bénéficier des résultats de la guerre sans y avoir pris part ; et de profiter de l'expertise des Phalangistes pour ce qui est d'identifier des terroristes et de découvrir des caches d'armes. "


Les Israéliens présents sur le toit du poste de commandement ne pouvaient savoir ce qui se passait dans les camps (une unité de l'armée libanaise, stationnée à proximité, n'avait d'ailleurs lien remarqué). La responsabilité directe du massacre repose donc entièrement sur les Phalangistes, et eux seuls.


Reste la responsabilité indirecte. Sur ce point, la commission Kahane a innové, en mettant en accusation des dirigeants israéliens qui n'ont pas prévu ce qui résulterait de l'entrée des Phalangistes dans les camps de Sabra et Chatila , ou qui n'ont pas eu suffisamment de présence d'esprit, lorsque les premières rumeurs sur le massacre ont commencé à circuler, pour intervenir et faire sortir les Phalangistes. D'autres parties pourraient être mises en cause, dit la commission : les dirigeants libanais qui ont refusé de faire entrer l'armée dans les camps, et même l'ambassadeur des États-Unis qui a refusé de faire pression en ce sens."

Michel Garoté : "J’ai visité Sabra et Chatila, lorsque je me trouvais au Liban. Sabra et Chatila n’étaient pas des camps de réfugiés palestiniens. Sabra et Chatila était un quartier de Beyrouth. Plus exactement, Sabra et Chatila était une ville dans la ville ; un Etat dans l’Etat. Dans les sous-sols ou plutôt, les galeries souterraines de Sabra et Chatila, l’OLP avait caché, une quantité inouïe, d’armes lourdes et légères. Un aspect de Sabra et Chatila qui n’a jamais intéressé mes confrères. Je n’oublierai jamais ce que j’ai vu au Liban à l’époque. J’ai parcouru le pays dans presque tous les sens. Au vu du nombre invraisemblable de milices armées de toutes sortes et malgré la tentative de Bachir Gemayel d’unifier les éléments armés chrétiens sous le commandement des Forces libanaises, je ne vois pas comment, l’armée israélienne, aurait pu, dans ce chaos généralisé, maîtriser toutes les situations, y compris celle de Sabra et Chatila". Liens en bas de l'article

   
 
Reportage de Daniel Bilalian, envoyé spécial à Beyrouth, au lendemain du massacre en 1982
"גויים הורגים גויים ומאשימים את היהודים"
 Menahem Begin a dit : "Des Goyim tuent d'autres Goyims et on accuse les Juifs"
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