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Who Truly Deserves a State? The Kurds or the Palestinians? by Victor Sharpe

Merci à Sally de http://israelagainstterror.blogspot.com

 

Il y a plus de vingt états arabes à travers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, mais le monde exige, dans un chœur d'animosité à peine déguisé contre Israël, qu'un autre État arabe soit créé sur le territoire qui sépare la mer Méditerranée du Jourdain, large d'à peine 50 kms. 

Israël, un territoire pas plus grand que le petit pays de Galles ou l'État du New Jersey serait forcé de partager cette bande de terre avec une nouvelle entité arabe hostile appelée Palestine, territoire qui au niveau de sa taille de guêpe a une largeur de seulement 15 km, ce qu'un ancien homme d'État israélien, Abba Eban, avait décrit comme les frontières d'Auschwitz. 

Rappelez-vous, il n'a jamais existé dans toute l'histoire une nation souveraine indépendante appelée Palestine et encore moins arabe. Le terme « Palestine » a toujours désigné le nom d'un territoire géographique, comme la Sibérie ou la Patagonie. Ce terme n'a jamais désigné un État. 

Mais il existe un peuple qui, comme les Juifs, mérite une patrie et dont l'ascendance historique remonte à des milliers d'années. Ce sont les Kurdes et il est très instructif d'examiner leur histoire remarquable en conjonction avec l'histoire des Juifs. Il est également nécessaire de retracer l'injustice historique qui leur a été faite cours des siècles par des voisins hostiles et des empires. 

Faisons un retour en arrière à l'époque de la captivité des 10 tribus d'Israël qui ont été déportées de leur terre par les Assyriens en 721-715 avant l'ère chrétienne. L'Israël biblique fut dépeuplé, ses habitants juifs furent déportés dans la région de l'ancienne Médie et de l'Assyrie -- un territoire qui correspond en gros au moderne Kurdistan. 

L'Assyrie fut à son tour conquise par Babylone et cela a conduit à la destruction ultérieure du royaume juif du Sud, le Royaume de Juda, en 586 avant l'ère chrétienne. Les deux tribus juives restantes furent envoyées à leur tour dans le même territoire que leurs frères du Royaume du Nord. 

Lorsque le conquérant perse de la Babylonie, Cyrus le Grand, autorisa les Juifs à retourner dans leurs terres ancestrales, de nombreux juifs restèrent à Babylone et continuèrent à vivre avec leurs voisins, dans ce qui à nouveau inclut le Kurdistan des temps modernes. 

Le Talmud de Babylone évoque dans un chapitre, des déportés juifs de Juda qui avait reçu l'autorisation rabbinique de faire du prosélytisme auprès de la population locale. Dans les années qui suivirent, la maison royale kurde, accompagnée d'une grande partie de la population, embrassa la foi juive. Et lorsque les Juifs se soulevèrent contre l'occupant romain au premier siècle de l'ère chrétienne, la reine kurde envoya des troupes et du ravitaillement pour soutenir les Juifs assiégés. 

Dès le début du IIème siècle de l'ère chrétienne, le judaïsme était fermement établi au Kurdistan, et les Juifs kurdes qui vivent en Israël aujourd'hui, parlent une forme ancienne d'araméen à la maison et à la synagogue. La vie des Juifs et des Kurdes a été mêlée jusqu'à un degré tellement intime que de nombreuses légendes populaires kurdes ont un lien avec les Juifs. 

Il est intéressant de noter que plusieurs tombes de prophètes juifs bibliques se trouvent soit à l'intérieur du Kurdistan, soit à proximité. Par exemple, le prophète Nahum se trouve à Alikush, tandis que le tombeau de Jonas se trouve à Nabi Yunis qui est l'antique Ninive. Le tombeau de Daniel se trouve dans la province kurde de Kirkouk, région riche en pétrole. Habacuc se trouve au Tuisirkan et la reine Hadassah, ou Esther, se trouve à côté de son oncle Mardochée à Hamadan. 

Après l'échec de la révolte contre Rome, de nombreux rabbins ont trouvé refuge dans ce qui est aujourd'hui le Kurdistan. Les rabbins se sont joints à leurs collègues locaux et au IIIème siècle de la chrétienne, les académies juives étaient florissantes. Plus tard l'occupation de la région par les Sassanides et les Perses entraîna une période de persécution contre les Juifs et les Kurdes, période qui dura jusqu'à l'invasion arabo-musulmane du VIIème siècle. En effet, les Juifs et les Kurdes avaient soutenu les envahisseurs arabes dans l'espoir que leur action apporterait une rémission aux persécutions subies. 

Peu de temps après la conquête arabe, les Juifs de l'État autonome juif de Himyar, dans ce qui est aujourd'hui l'Arabie Saoudite, ont rejoint les Juifs des régions kurdes. Cependant, avec la nouvelle occupation arabo-musulmane, la situation s'est dégradée et les Juifs ont eu à souffrir de leur statut de dhimmis dans le territoire sous contrôle musulman. Les Juifs se sont retrouvés chassés de leurs terres agricoles en raison des lourdes taxes imposées par les suzerains musulmans. Ils ont dû quitter l'agriculture pour devenir commerçants et artisans dans les villes. De nombreux paysans juifs furent convertis à l'Islam de force ou à la suite de circonstances désespérées et se marièrent avec leurs voisins. 

Un grand personnage historique est issu de cette population. En 1138, un garçon voit le jour dans une famille de guerriers et aventuriers kurdes. Il se nomme Salah-al-Din Yousouf ibn Ayyoub -- mieux connu en Occident sous le nom de Saladin. C'est lui qui a chassé les Croisés chrétiens de Jérusalem, bien que le fait d'être kurde ne lui attirait pas la confiance des Arabes musulmans. Même alors, les arabes étaient conscients de la relation étroite qui existait entre le peuple kurde et les Juifs. 

Saladin prenaient des mesures empreintes d'humanité et de justice tant en période de guerre qu'en période de paix, ce qui contrastait avec les méthodes utilisées par les Arabes. En effet, il est notoire que Saladin, non seulement a été juste avec les Chrétiens mais qu'il a permis aux Juifs de prospérer à Jérusalem et c'est à lui qu'on impute la redécouverte du mur occidental du Temple juif [le mur des lamentations], qui avait été enterré sous des tonnes de déchets pendant l'occupation chrétienne byzantine. Le grand rabbin, philosophe et médecin juif, Maïmonide, a été pendant un temps le médecin personnel de Saladin. 

Selon une équipe de scientifiques internationaux, une découverte remarquable a été faite en 2001. Cette équipe, travaillant sur l'ADN, qui comprenait des Israéliens, des Allemands et des Indiens a trouvé que de nombreux Juifs modernes ont un lien génétique plus étroit avec les populations du nord de la Méditerranée (kurde et arménienne) qu'avec les Arabes et les Bédouins du sud de la Méditerranée.

Mais revenons à l'époque actuelle et les raisons pour lesquelles le monde réclame un État palestinien arabe mais élude étrangement l'idée d'une indépendance nationale et d'un État kurdes. Ce principe d'autodétermination, universellement accepté, ne semble pas s'appliquer aux Kurdes. 

Dans un article paru dans le New York Sun du 6 juillet 2004, intitulé « L'Exception nationale kurde », Hillel Halkin montre la discrimination et les doubles standards utilisés contre les aspirations nationales kurdes. Il écrit : « il est possible de remédier aux injustices historiques et aux souffrances endurées par les Kurdes au cours des années, dans le cadre d'un Irak fédéral, dans lequel ils auraient une complète autonomie, sous réserve du consentement du gouvernement central de Bagdad, dominé par les Arabes. Un État kurde indépendant est impensable. On considère cette position comme allant de soi ». 

Il existe une réalité brutale en realpolitik, c'est que les Arabes, qui s'appellent eux-mêmes Palestiniens, ont beaucoup d'amis dans le monde arabe riche en pétrole --pétrole dont le monde a désespérément besoin pour son économie. Les Kurdes, comme les Juifs, ont peu d'amis et les Kurdes ont peu ou pas d'influence dans les couloirs internationaux du pouvoir. 

M. Halkin a souligné que « les Kurdes ont des justifications bien meilleures que les Palestiniens pour accéder à un État. Ils ont leur propre langue et leur propre culture, contrairement aux Palestiniens. Cela fait de nombreux siècles qu'ils se considèrent comme un peuple distinct, contrairement aux Arabes palestiniens.

 Ils ont été trahis avec répétition au cours des cent dernières années par la communauté internationale et ses promesses, alors que les Arabes palestiniens étaient trahis seulement par leurs compatriotes arabes ». 

Par conséquent, l'ancienne panacée qui dit que c'est seulement quand les Arabes palestiniens auront un État qu'il y aura la paix dans le monde, est un mirage dans le désert. Mon collègue écrivain, Gerald Honigman, écrit également sur la sollicitude du monde pour les Palestiniens alors que le sort des Kurdes, des Berbères et des millions de membres des peuples non-arabes du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord est ignoré. Le livre d'Honigman a fait partie de l'exposition LSS à la prestigieuse Conférence ASMEA au mois de novembre dernier (et est présent aujourd'hui dans au moins une douzaine de grandes universités), le livre consacre plusieurs chapitres à la question kurde. Ce n'est pas par hasard que son avant-propos a été principalement écrit par le Président de l'Assemblée Nationale du Kurdistan de Syrie. 

Durant la dictature de Saddam Hussein, les Kurdes ont été gazés et massacrés en grand nombre. Ils ont subi un nettoyage ethnique par les Turcs et continuent d'être opprimés par le gouvernement turc actuel, dont le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a eu le culot de suggérer, lors d'une réunion du Centre d'Etudes stratégiques internationales, que la Turquie apporte son soutien aux opprimés du monde. Il a occulté l'oppression des Kurdes par son propre gouvernement et a qualifié le régime voyou antisémite de Gaza, de régime "opprimé". Au niveau d'une simple realpolitik, la cause des Kurdes est infiniment plus légale et morale que celles des Arabes qui se disent Palestiniens. 

D'autre part, après le renversement de Saddam Hussein, les Kurdes ont fait preuve d'une grande sagesse politique et économique. Quelle différence avec l'exemple des Arabes de Gaza qui, quand de manière insensé, Israël leur a laissé le contrôle total de la bande de Gaza, ont choisi de ne pas construire d'hôpitaux ni d'écoles mais plutôt des bunkers et des lanceurs de missiles. En plus, ils ont imposé la charia qui s'accompagne du dénigrement des femmes et des non-musulmans. 

L'expérience kurde, au moins celle qui est en cours sur le territoire quasi indépendant [d'Irak] a montré au monde une société décente, où tous les habitants, hommes et femmes, jouissent de libertés bien plus grandes que ce qui peut être trouvé ailleurs dans le monde arabe et musulman -- et certainement nulle part ailleurs en Irak, qui depuis que l'armée américaine s'est retirée, est en train de sombrer dans un chaos ethnique. 

Barack Obama, David Cameron, Angela Merkel, Nicolas Sarkozy, et tous les dirigeants du monde libre devrait se tourner vers le Kurdistan, avec ses énormes réserves de pétrole, comme vers le nouvel État à créer au Moyen-Orient. Cela ne ferait que réparer simplement une injustice qui n'a que trop duré. Un État arabe palestinien deviendra immédiatement une base de terrorisme anti-occidental, une base pour Al Qaïda et le Hamas (le plus jeune partenaire des Frères Musulmans) ; une terre non démocratique, découpée sur les terres bibliques ancestrales juives de Judée et Samarie, qui sera inévitablement recouverte de l'abrutissant linceul de la charia. En bref, cet État sera mis en place avec un seul but : détruire ce qui reste d'Israël assiégé. 

Finalement, il s'agit aussi d'une simple question de loyauté pour l'État juif -- avec son association millénaire d'histoire partagée avec le peuple kurde, qui comprend plus de 30 millions de personnes dispersées à travers les régions du nord-ouest de l'Iran, du nord de l'Irak, de Syrie et de Turquie – il faut se battre dans les forums du monde pour la mise en place rapide d'un Kurdistan indépendant et fier. Une alliance durable entre Israël et le Kurdistan serait une revanche de l'histoire, une reconnaissance des souffrances partagées par les deux peuples, et accélérerait l'avènement d'un avenir meilleur pour ces deux nations non-arabes. 

Mahmoud Abbas, négationniste de l'holocauste et actuel président de l'Autorité palestinienne, n'a jamais abrogé et n'abrogera jamais publiquement, en anglais ou en arabe, les articles de la charte de l'OLP qui appellent à « la négation de l'existence économique, politique, militaire et culturelle de l'entité sioniste », en d'autres termes, la destruction de l'État juif et le génocide de ses citoyens. Voici pour l'homme que le président Obama et les Européens couvrent d'argent et de louanges. 

Ce sont les Kurdes qui, incontestablement, méritent un État. Les soi-disant Arabes palestiniens ont perdu ce droit à cause de leurs agressions féroces, de leurs crimes et de leurs intentions génocidaires contre Israël et les Juifs. Victor Sharpe.

Adapté de l'anglais par Danilette


Victor SharpeVictor Sharpe est un rédacteur free-lance et il est l'auteur d'un livre en trois volumes : «Politicide : la tentative d'assassinat de l'État juif ».

Tag(s) : #Kurdes, #Arabes palestiniens
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