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Le HCR exhorte l'Egypte à intervenir pour la libération d'otages érythréens http://www.unhcr.fr/cgi-bin/texis/vtx/search?page=search&docid=4cfe5f61c&query=Israel

Soldat israélien recueillant des réfugiés africains qui ont réussi à franchir la frontière

Ceci est un résumé des déclarations du porte-parole du HCR Adrian Edwards  à qui toute citation peut être attribuée  lors de la conférence de presse du 7 décembre 2010 au Palais des Nations à Genève.

Le HCR est préoccupé par un groupe de quelque 250 Erythréens qui sont retenus en otage depuis environ un mois par des passeurs dans le Sinaï, en Egypte.

Le HCR ne dispose que d'informations sommaires sur ce groupe. Nous avons relevé des informations dans les médias selon lesquelles les passeurs exigent une rançon de 8 000 dollars par personne pour leur libération, que les otages sont détenus dans des containers, qu'ils subissent des abus et que certains pourraient être détenus depuis des mois.

Nous sommes actuellement en contact avec le Gouvernement égyptien sur ce problème. Le Ministre égyptien de l'Intérieur nous a assuré que des recherches sont menées sans relâche pour localiser les otages et les libérer.

Chaque année, des milliers de personnes tentent de traverser la frontière depuis l'Egypte vers Israël, et ce souvent aux mains de passeurs bédouins qui n'ont aucune considération pour leur sécurité. Certaines de ces personnes sont des migrants, d'autres sont originaires de pays générant des réfugiés, y compris l'Erythrée. Les lignes directrices du HCR en matière d'éligibilité considèrent que la plupart des Erythréens fuyant leur pays devraient être considérés en tant que réfugiés.

Le HCR mène un plaidoyer auprès des autorités égyptiennes pour accéder aux personnes détenues dans le cadre de ce voyage, pour pouvoir déterminer parmi ces personnes celles qui sont des réfugiés et qui ont un besoin en matière de protection internationale. Adapté par Danilette


AL-ARICH (EGYPTE), 8 DÉC 2010 L'Egypte a ouvert une enquête sur des informations selon lesquelles quelque 250 migrants érythréens seraient détenus "en otages" dans le Sinaï par des trafiquants d'êtres humains, a indiqué mercredi à l'AFP un responsable des services de sécurité.

Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a appelé mardi l'Egypte à "intervenir" pour libérer le groupe de migrants, selon lui détenu depuis un mois environ. [...]

Les autorités égyptiennes sont critiquées par des associations de défense des droits de l'Homme pour la dureté de leur politique envers ces migrants, qui disent vouloir se rendre en Israël à la recherche de conditions de vie meilleures. Lire l'article link


250 migrants Africains sont détenus depuis un mois dans le désert du Sinaï  par des trafiquants. Ils sont menacés de mort s’ils ne payent pas chacun la somme de 8000 euros.

Seules des ONG italiennes se se sont jusque là préoccupées du sort des prisonniers. C’est en effet une conséquence directe des accords italo-libyens, sur le contrôle de l’immigration clandestine, les migrants arraisonnés en méditerranée ou arrêtés, sont enfermés dans des centres de rétention en Libye, autrement dit, dans des prisons. C’est pour échapper à la police de Tripoli et se réfugier en Israël que les 250 migrants ont chacun payé 2000 euros à des passeurs. Mais ceux-ci n’ont pas respecté le marché  et retiennent le groupe en otage.
Six migrants ont déjà été exécutés. Il semblerait aussi que les ravisseurs aient déjà emmenés quatre autres personnes dans l’incapacité totale de payer  afin de les contraindre à une ablation d’un rein.
Ce qui indique aussi une monstrueuse complicité avec des structures médicales.
Le père Mussie Zerawi, président de l’association des droits de l’homme 
Habeshia est en contact téléphonique avec certains otages, les témoignages qu’il rapporte sont glaçants:

"Ils ne nous donnent pas d’eau potable" raconte une femme, "nous sommes enchainés comme des animaux" et encore "certains d’entre nous sont grièvement blessés, ils ont besoin d’être immédiatement soignés, ils ont la tête fracassée et les membres rompus. L’autre soir, quatre d’entre nous qui n’ont aucune famille pouvant payer la rançon ont été emmenés. On va leur prélever un rein pour le vendre. D’autres ont été marqués au fer rouge pour les obliger à téléphoner à leurs familles pour demander de l’argent.  L’ultimatum est pour dimanche, après, ils nous ferons disparaître". "Nous sommes enchainés, depuis trois jours nous n’avons rien à manger. Sauvez-nous" !

Finalement EveryOne, une organisation de défense des droits des humains a fait savoir à l’ONU qu’elle avait déterminé le lieu où sont détenus les otages.

Tag(s) : #Afrique - Maghreb...
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